Arès l'expédition franco-toscane, ces deux bas reliefs ont été intégrés dans les publications des deux protagonistes de l'expédition.
Pour Jean-François Champollion ce sera dans les Monuments de l'Egypte et de la Nubie, tome 3, planche CCLI. Paris, 1845
Pour Ippollito Rosellini dans le 3ème volume des "I Monumenti dell'Egito et della Nubia", Monumenti del culto, Atlas, planche 58.
PDF accessible sur le site de l'Université d'Heidelberg , historic literature – digitized, accédé le 18-01-2023.
Ce qui m'a surpris est que l'édition de J.F Champollion présentait une planche en noir et blanc, alors que pour I.Rosellini la planche est en couleur !
Suite à une visite de l'exposition :Champollion, l'Aventure Champollion dans le secret des hiéroglyphes, qui a eu lieu à la Bibliothèque nationale de France, était présenté un livre, ouvert à la page du bas-relief du Louvre | ![]() |
A la page 3 du communiqué de presse de l'exposition, est mentionné la date de la lettre du 15 septembre 1829, écrite par J.F.Champollion, lettre relative à l'enlèvement du bas-relief. (page 43, note 5)
L'ouvrage en question est celui d'Alexandre Duchesne, dessins préparatoires à la publication des 'Monuments de l'Egypte et la Nubie, 1832-1845. Cette planche est qualifiée "Pilier de Séthy Ier et Hathor", MSS.NAF 20360.f.179. Référance du catalogue de l'exposition p.229.
Sur les photos, pour le bas relief de Florence, j'avais du mal à lire les inscriptions dans la résille d'Hathor, tout comme celles du Musée du Louvre.
En 2001, j'ai donc écrit à la conservation du Musée et ait reçu une réponse de leur part:
![]() |
J'ai traduit via Google leur réponse : "En référence à votre demande du 8 janvier 2001, je vous informe que sur la robe de la déesse Hathor représentée dans le bas-relief inv. n.2468, conservé au Musée égyptien de Florence, aucune inscription n'est peinte. Il est possible que cela soit dû au fait qu'au siècle dernier, lorsqu'il est arrivé à Florence avec le matériel de l'expédition d'Ippolito Rosellini, le bas-relief a été restauré et repeint." |
La planche de la publication du relief de Florence par Rosselini est à attribuer à Ricci.
Les objets collectés par Rosellini ont été exposés en 1831 à l'Académie de S. Caterina qui ont ensuite rejoint la première collection Grande-ducale d'antiquités égyptiennes (la collection Nizzoli), jusqu'alors conservée dans une salle de la galerie des Offices, près de la tribune.
Le relief arriva plus tard à Florence, en fragments, fut remontée et restaurée pour être exposée au public (Rosellini, 1830, p. 18).
Il a falu remplir les vides et les jointures et raviver les couleurs fortement altérées.
La collection resta abandonnée jusqu'en 1852, puis fut transférée par Michele Migliarini au Cenacolo di Fuligno (Gamurrini, 1873, p. 20). Des restaurations ont peut-être eu lieu, pour récupérer les dommages dus à l'abandon.
En 2017 fut entrepris par M. Coppola, S. Bracci, E. Cantisani et D. Magrini, une ivestigation par Le laboratoire LARC de l'Université de Florence dans le cadre d'un projet de recherche avec le Département d'Architecture de l'Université de Florence, le Musée Égyptien de Florence et l'ICVBC-CNR de Florence
Compte rendu dans un article "The Tomb of Seti I (KV17) in the Florence Egyptian Museum, Integrated Non-Invasive Methods for Documentationn Material History and Diagnostics".Retour à la page sur le bas-relief :
Retour à la page précédente .